Quelles solutions pour les jeunes sans emploi issus des quartiers populaires en Tunisie?

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L’Organisation international « Alert » et la fondation Friedrich-Ebert viennent de dévoiler les résultats de leur étude intitulée « Les jeunes des quartiers populaires sans emploi et les stratégies de coexistence et de résistance en Libye, en Tunisie et au Maroc ».

L’étude s’est concentrée sur la cité Ettadhamen à Tunis et s’est appuyée sur des séances de travail, entretiens, témoignages et des discussions interactives avec 22 jeunes du quartier.

Ces 22 jeunes ont été répartis en 3 groupes de discussion, le premier groupe est composé d’hommes au chômage n’ayant pas terminé leurs études, le deuxième de femmes au chômage n’ayant également pas terminé leurs études et le troisième de diplômés universitaires sans emploi.

Les principales conclusions de ce rapport sont que l’impact du phénomène du chômage dans ce quartier est plus sévère en comparaison avec les autres quartiers qui sont plus favorisés en matière de développement.

Les auteurs estiment ainsi nécessaire d’adopter des politiques de l’emploi adaptées aux particularités des quartiers populaires en Tunisie. En effet, les résultats ont prouvé que les habitants du quartier Ettadhamen sans emploi sont confrontés à plusieurs obstacles qui empêchent leur intégration sur le marché du travail.

Ces personnes se retrouvent dans un cercle vicieux et subissent par la suite les conséquences du chômage. Il s’agit notamment de la stigmatisation sociale du quartier auquel ils appartiennent où les taux de violence, de criminalité, d’extrémisme religieux et l’ensemble des comportements à risque sont élevés, ce qui pousse les employeurs à éviter de les embaucher.

L’étude pointe également du doigt le manque de moyens de transport dans le quartier Ettadhamen et ses tarifs élevés qui compliquent le processus de recherche d’emploi qui devient difficile et frustrant.

La pauvreté, l’absence de développement dans le quartier, la détérioration de son infrastructure et du pouvoir d’achat de ses habitants sont également des facteurs non négligeables qui découragent les entrepreneurs à y lancer des projets.

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