Abdelkader Boudriga a exposé ses préoccupations quant à la complexité économique croissante en Tunisie par rapport à d’autres nations africaines et arabes.
S’exprimant sur les ondes d’Express FM, Boudriga a souligné un chiffre frappant : en Tunisie, seulement 16 000 entreprises sont créées chaque année, alors qu’il existe le potentiel de mettre en place 60 000 à 70 000 nouvelles entreprises annuellement.
Cette disparité met en évidence la nécessité de réformer et d’optimiser l’environnement des affaires en Tunisie pour libérer son potentiel économique.
Selon ses observations, cette situation souligne le fait que la Tunisie n’exploite pas efficacement ses ressources disponibles ni ne tire pleinement profit des opportunités à sa disposition.
Boudriga a mis en évidence l’impératif de retenir les compétences tunisiennes, ce qui englobe non seulement les professionnels de la santé et les ingénieurs, mais également les artisans et les travailleurs expérimentés.
Il a souligné que la mobilisation des ressources financières et la mise en place des programmes ne seront pas suffisantes compte tenu de la pénurie de ressources humaines et de la fuite des compétences.
Il a remarqué que la productivité en Tunisie a connu une baisse ces dernières années, soulignant la nécessité d’élargir la population active et de rétablir une culture du travail solide.
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