Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a déclaré que les discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) ne sont pas terminées.
Dans une interview accordée au Washington Post, le ministre a précisé que la stabilité du pays est une ligne rouge à ne pas franchir.
Il a souligné les risques liés à la suppression des subventions, en faisant référence à d’autres pays où des mesures similaires avaient entraîné des explosions sociales.
Selon lui, les principaux partenaires du FMI comprennent cette préoccupation et pourraient être en train d’explorer des solutions qui respectent les limites fixées par la Tunisie.
Concernant les craintes selon lesquelles la Tunisie se tournerait vers la Russie et la Chine en cas d’échec des négociations avec le FMI, le ministre a insisté sur le fait que la Tunisie entretenait de bonnes relations avec de nombreux partenaires différents.
Il a précisé qu’il n’y avait pas de conflit entre les relations stratégiques avec l’Occident et les États-Unis d’une part, et de bonnes relations avec la Chine, la Russie et autres pays du BRICS d’autre partie.
Articles similaires:
D’où proviennent les ressources financières du FMI ? 
Fitch Ratings abaisse la note de défaut à long terme IDR de la Tunisie de » B – » à » CCC » 
FMI : Création d’un fonds pour aider les pays à revenu faible et intermédiaire dont la Tunisie à renforcer la résilience et la viabilité 
La Chine va adopter une politique d’assouplissement en raison des craintes d’une récession économique plus sévère.
