Karim Beguir, PDG et co-fondateur de la startup tunisienne InstaDeep, s’est entretenu avec des leaders de l’intelligence artificielle au bureau du Premier ministre britannique, au 10 Downing Street, afin de discuter de la manière dont la Grande-Bretagne peut développer l’intelligence artificielle de manière sûre et responsable.
Karim Beguir faisait partie d’un groupe restreint de dirigeants d’entreprises et d’experts en intelligence artificielle invités à une table ronde par la Secrétaire d’État aux Sciences, à la Technologie et à l’Innovation, Chloe Smith, et le ministre de l’IA et de la Propriété Intellectuelle, le Vicomte Camrose.
Parmi les autres leaders de l’IA présents lors de la réunion, nous retrouvons également des cadres de Palantir, Hugging Face, Graphcore et d’autres entreprises.
A cette occasion, Karim Beguir a réitéré la nécessité de mettre en place des balises pour garantir une IA sûre et responsable.
Il faisait partie des plus de 1 000 dirigeants technologiques, chercheurs et autres, dont Elon Musk et Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, qui ont signé une lettre ouverte demandant davantage de contrôles et de protocoles de sécurité pour le développement des systèmes d’IA les plus puissants.
Il a également proposé des mesures qui pourraient contribuer à soutenir la croissance et l’innovation des entreprises d’IA au Royaume-Uni, notamment un accès plus facile et meilleur à la puissance de calcul et, pour encourager les start-ups à se développer, une série de Grands Défis de l’IA britanniques.
« C’était un honneur d’être invité au bureau du Premier ministre britannique, au 10 Downing Street », a déclaré Karim.
« La conversation a été exceptionnelle, couvrant des sujets réglementaires ainsi que des initiatives visant à aider les entreprises d’IA à atteindre leur plein potentiel. Je suis convaincu que c’est grâce à ce type d’échanges que nous pourrons saisir l’incroyable opportunité qui représente l’IA de manière responsable ».
La discussion a porté sur un meilleur accès aux ensembles de données ouverts, le développement de centres d’excellence régionaux pour connecter les PME aux chercheurs, et aider les PME à se développer grâce à un meilleur accès au capital et aux ressources.
Le groupe a également évoqué la nécessité d’une réglementation proportionnée pour protéger l’innovation et relever les défis futurs alors que la technologie évolue à une vitesse rapide.
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