Secteur routier : La BAD présente son étude sur la Tunisie

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La BAD

La Banque Africaine de Développement vient de présenter son étude sur le secteur routier en Tunisie.

La principale conclusion de cette étude est : « Afin de moderniser le linéaire, il est capital de renforcer le maillage entre les réseaux routier et autoroutier, de mobiliser plus de ressources et d’intégrer l’exigence de durabilité. Avec comme objectifs de désenclaver les territoires et d’améliorer leur attractivité ».

Intitulée « Mise à niveau du sous-secteur routier », cette étude a pour finalité d’identifier les réformes institutionnelles destinées à améliorer la performance du secteur routier.

Son objectif spécifique est d’établir les voies et moyens de moderniser le réseau grâce à une gestion plus optimale et une forte mobilisation de ressources, capables de garantir l’entretien courant et périodique du réseau.

« Cette étude est une réflexion stratégique sur l’avenir du secteur routier. Elle porte notre volonté partagée de lancer un ambitieux chantier de modernisation du réseau, a déclaré Abdourahmane Diaw qui représentait le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord. Nous actons aujourd’hui un nouveau jalon de l’excellent partenariat qui nous lie à la Tunisie : 1,2 milliard d’euros mobilisés sur la dernière décennie pour moderniser plus de 70 % du réseau routier classé. Ensemble nous voulons aller encore plus loin. », explique la BAD.

Ce rapport a été présenté devant un parterre d’opérateurs publics et privés de premier plan, lors d’un événement qui a vu la participation du directeur général des Ponts et chaussées au ministère de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, en présence des principaux bailleurs intervenant dans le secteur routier. Il s’agit du fruit d’une collaboration entre la Banque africaine de développement et la Direction générale des ponts et chaussées.

La présentation du document a été suivie d’une discussion entre des personnalités des secteurs public et privé. Les échanges ont notamment porté sur la recommandation visant l’établissement d’un réseau routier structurant – à trafic élevé – comprenant les routes nationales et régionales pour assurer une meilleure desserte des territoires. Seconde proposition débattue : la création d’un fonds d’entretien routier qui pérennise les ressources nécessaires à l’entretien du réseau et préserve le patrimoine routier. Également abordée, la proposition de créer une agence des routes chargée des travaux neufs et de l’entretien périodique du réseau structurant.

Mike Salawou, directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque africaine de développement, a souligné : « Les pays qui ont pu déployer un réseau routier moderne intègrent l’exigence de durabilité. Ces mêmes pays ont pu instaurer un cadre institutionnel en créant des agences publiques dédiées, soutenues par des fonds routiers qui disposent des ressources nécessaires. Sans oublier l’importance de multiplier les partenariats public-privé, créateurs d’opportunités et d’emplois. Nous sommes heureux de voir la Tunisie pleinement engagée dans cette voie ».

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