La Banque Africaine de Développement (BAD) vient de dévoiler son dernier rapport, intitulé « Les banques nationales de développement en Afrique : un aperçu de leurs mandats, de leur capitalisation et de leurs défis – Volume 15 ».
Dans ce rapport, la BAD offre une analyse approfondie des performances des banques nationales de développement (BND) à travers le continent. Ce classement, basé sur les actifs totaux à fin 2022, met en lumière le rôle crucial mais souvent sous-estimé de ces institutions dans le financement du développement.
En Tunisie, les BND occupe une place stratégique, bien que leur potentiel soit limité par des défis structurels et financiers.
La Tunisie dispose de deux grandes BDN : la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et la Caisse des Prêts et de Soutien des Collectivités Locales (CPSCL).
En 2022, la CDC, qui se classe à la 7ème position, affichait des actifs totaux de 3,41 milliards USD, tandis que la CPSCL enregistrait 380 millions USD.
Les leaders du classement
Avec la Caisse de Dépôts et de Gestion (CDG), le Maroc domine largement le classement, cumulant des actifs de 32,55 milliards USD en 2022.
L’Afrique du Sud est présente grâce à l’Industrial Development Corporation (IDC) et la Development Bank of Southern Africa (DBSA) qui figurent parmi les institutions les mieux dotées, avec respectivement 8,98 milliards USD et 6,12 milliards USD d’actifs.
L’Export Development Bank of Egypt se distingue également avec 4,91 milliards USD d’actifs.
Les actifs totaux des 87 BND africains s’élèvent à 98,6 milliards USD, soit seulement 0,5 % des actifs globaux des BND dans le monde.
