Hatem Soussi, directeur central à l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), a rappelé que la Tunisie figure parmi les pionniers africains dans la production de composants automobiles.
Avec 280 entreprises actives couvrant presque toutes les branches de la filière, le pays dispose d’un tissu industriel ancien de plus de 65 ans, caractérisé par un haut degré d’intégration et de compétitivité.
S’exprimant sur les ondes d’Express FM, il a souligné que la compétition mondiale dans ce domaine oblige les entreprises à choisir entre l’innovation et la réduction des coûts, deux leviers que la Tunisie parvient à combiner grâce à un positionnement coût-efficacité et à une énergie de plus en plus verte, portée par une politique publique favorable aux renouvelables. Il souligne néanmoins la nécessité de renforcer la formation technique et d’ingénierie afin d’accompagner la montée en gamme du secteur.
Hatem Soussi a assuré que la FIPA collabore avec les autorités pour adapter la réglementation aux besoins des investisseurs. Près de 45 % des réformes prévues dans la stratégie nationale ont déjà été mises en œuvre, et le reste devrait renforcer l’attractivité du pays. Le Code de l’investissement favorise désormais les activités à forte valeur ajoutée, tandis qu’un vaste programme de numérisation vise à simplifier les démarches administratives, a-t-il souligné. Une plateforme nationale de l’investissement, dont le lancement est prévu début 2026, doit en constituer l’élément central.
