Le Ministère de l’Equipement et de l’habitat a annoncé l’ouverture d’appels d’offres pour la sélection de bureaux d’études spécialisés.
Ces appels d’offres concernent dix communes spécifiques, choisies dans le cadre du Programme de Régénération des Centres Anciens (PRCA), visant à revitaliser et à améliorer la qualité de vie dans ces zones emblématiques. Parmi les communes choisies pour ce programme de grande envergure, nous retrouvons les gouvernorats de Sousse, Nefta, Kairouan, Nabeul, Monastir, Radès, Médenine, Kélibia, Ras Jebal et Ouseja. Ces communes ont déjà entrepris des démarches pour revitaliser leurs centres anciens, en adoptant une approche participative qui implique leurs citoyens dans le processus de transformation.
Les détails des appels d’offres sont maintenant accessibles en ligne, hébergés sur le site TUNEPS.
Cette initiative vise à apporter une transparence accrue au processus tout en invitant des compétences diversifiées à se joindre à la rénovation.
Ce programme n’est pas seulement centré sur la revitalisation physique des zones, mais également sur l’amélioration des conditions de vie des résidents et la stimulation d’une dynamique socio-économique.
Le cœur de cet appel d’offres réside dans la sélection de partenaires compétents pour la supervision de ces projets de régénération. Qu’il s’agisse d’un bureau d’études multidisciplinaire, d’un groupement de bureaux d’études ou encore d’un groupement d’ingénieurs-conseillers et d’architectes, l’objectif est de réaliser une surveillance complète de chaque phase du processus. Cela inclut non seulement des études techniques approfondies, mais également un accompagnement actif lors de la sélection des entrepreneurs et du contrôle des travaux.
Les racines de ce programme plongent dans le plan de développement économique et social 2016-2020 mis en place par le gouvernement.
Pour soutenir cette initiative, une enveloppe budgétaire de 50 millions de dinars a été allouée, avec un financement provenant à la fois de l’État et de partenaires internationaux. L’Agence française de développement (AFD) ainsi que la Banque européenne d’investissement (BEI) ont contribué via deux crédits distincts pour concrétiser cette vision de transformation.