Le gouvernement a annoncé une baisse d’environ 1 milliard de dinars des ressources budgétaires prévues pour 2023, par rapport à la loi de finances initiale.
Cette diminution s’explique notamment par la révision à la baisse du prix du baril de pétrole, passée de 89 à 83 dollars dans les nouvelles prévisions.
Au total, les ressources du budget 2023 sont estimées à 1064 millions de dinars (-2,3%) de moins que ce qui était prévu initialement, a précisé le gouvernement dans son rapport sur le projet de loi de finances rectificative.
Côté recettes, on s’attend à une baisse de 1048 millions de dinars des rentrées fiscales.
Les impôts payés par les compagnies pétrolières devraient notamment diminuer d’environ 274 millions de dinars, malgré une hausse de 16 millions en 2022.
Du côté des recettes non fiscales, le gouvernement anticipe un recul de 1199 millions de dinars (-21,7%), en raison principalement de la baisse des revenus du secteur pétrolier.
Ceux-ci ne devraient finalement atteindre que 671 millions de dinars, contre 861 millions prévus initialement.
Cette révision s’explique par la diminution de 8% anticipée de la production de pétrole et de gaz.
Parallèlement, la subvention des carburants sera lourde cette année, avec une enveloppe globale de 7030 millions de dinars.
Celle-ci comprend les aides à la raffinerie publique Tunisienne des Industries de Raffinage (3 665 millions) et à la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (3 365 millions).
L’augmentation du prix d’achat de l’essence de 10% depuis janvier contribue également à gonfler la facture des subventions, selon le gouvernement.
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