Les politiques d’austérité entraînent des conséquences désastreuses sur les femmes et les personnes défavorisées, révèle une étude présentée lors d’une réunion organisée par l’Association des Voix des Femmes (Aswat Nissa).
Cette étude met en évidence la fragilité économique des femmes et souligne que les inégalités résultant des politiques d’austérité sont liées au genre.
Selon les conclusions de l’étude, les femmes, les enfants et les personnes âgées ne bénéficient généralement que d’une infime partie des ressources disponibles.
Seulement 19,3 % des femmes ont accès à leurs propres ressources, tandis que ce chiffre atteint 55,9 % chez les hommes.
De plus, seules 3 % des femmes justifient des biens immobiliers, contre 12 % des hommes.
L’étude révèle également que, bien que les femmes représentent 80 % de la production alimentaire et constituant 70 % de la main-d’œuvre agricole, leur participation aux projets agricoles est limitée à seulement 3 %.
Parmi les recommandations fournies lors de cette étude, il est souligné que l’État doit investir dans le secteur public et allouer des ressources pour créer des emplois destinés aux femmes, prévenir le chômage et garantir les allocations familiales, en prenant en compte la question du genre.
Lors de la réunion, l’importance d’adopter une politique fiscale juste et équitable et de lutter efficacement contre l’évasion fiscale a également été mise en avant.
Les participants ont appelé les décideurs politiques pour réduire les impôts directs, notamment la taxe sur la valeur ajoutée et la taxe sur la consommation.
La deuxième étude présentée lors de cette réunion, intitulée « Lecture féministe de la loi de finances de 2023 », mettait en évidence la nécessité d’intégrer toutes les catégories sociales dans les politiques publiques. Selon cette étude, les gouvernements devraient mettre en place des plans visant à réduire les écarts entre hommes et femmes, à identifier des opportunités d’emploi équitables et à répondre aux différents besoins de toutes les catégories sociales.
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