Tunisie : Le travail informel grimpe à 62%

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Bader Smaoui, expert en affaires sociales, a évoqué les défis liés à l’intégration du secteur informel en Tunisie, soulignant les lacunes structurelles et législatives qui entravent cette démarche.

S’exprimant sur les ondes d’Express FM, il a mis en lumière la persistance du travail informel, même au sein du secteur formel.

Il a cité un rapport du CNSS portant sur les cafés, salons de thé et restaurants du Grand-Tunis, publié en 2015, révélant que seulement un employeur sur quatre et un employé sur six étaient officiellement déclarés.

En ce qui concerne les statistiques sur l’ampleur du travail informel en Tunisie, Smaoui a souligné une augmentation notable.

En 2020, il représentait 50%, puis a grimpé à 56% en 2022 pour atteindre 62% en 2023.

L’expert a également affirmé que le secteur informel contribue significativement au PIB du pays, avec une part estimée à 27%.

Il a insisté sur la nécessité de distinguer clairement le travail informel de la contrebande, soulignant que la confusion entre les deux réalités persiste.

Smaoui met en garde contre les conséquences économiques de cette amalgamation, soulignant l’importance de prendre des mesures adéquates pour résoudre ce problème complexe.

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