La relance financière de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) dépend largement de la reprise du secteur des phosphates, a déclaré Taoufik Boufayed, PDG de la SNCFT.
Lors d’une interview accordée aux médias à l’occasion du lancement de la première liaison ferroviaire entre Tunis et Annaba, le responsable a rappelé qu’en 2010, la SNCFT transportait environ 7 millions de tonnes de phosphate.
Cependant, depuis 2011, ce chiffre a plongé à seulement 1 million de tonnes.
Le transport de phosphates et de marchandises a toujours été une source cruciale de financement pour l’entretien des équipements de la société, a souligné Taoufik Boufayed.
En revanche, les recettes générées par le transport de passagers ne couvrent que 35 % des coûts liés aux subventions des carburants et autres dépenses.
Il a également souligné l’urgence de revoir les tarifs, bien que cette mesure soit difficilement envisageable pour le moment en raison des insuffisances des services offerts par la SNCFT, telles que les retards et l’état vétuste du matériel roulant.
Malgré la situation financière précaire de l’entreprise, la SNCFT continue de rembourser les anciens investissements, a-t-il noté.
Cette situation est d’autant plus complexe que l’État continue de soutenir la société avec une subvention allant de 40 à 50 millions de dinars.
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