La Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) vient d’annoncer une révision en profondeur de ses mécanismes de traitement des dossiers liés aux stations solaires photovoltaïques.
Dans un communiqué publié par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, l’entreprise publique détaille une série de mesures censées lever les principaux obstacles administratifs rencontrés par les installateurs et investisseurs du secteur.
Première initiative concrète, chaque district de la STEG disposera désormais d’un interlocuteur désigné comme point de contact unique pour les installateurs. Cette mesure vise à garantir un suivi direct et réactif de chaque dossier, de sa soumission jusqu’à la mise en service effective de la station.
Dans un souci de transparence et de fluidité, un nouveau dispositif numérique est également mis en place. Toutes les directions régionales de la STEG ont été dotées d’adresses électroniques spécifiques afin de simplifier l’accès aux données de consommation électrique des abonnés. Ce système permettra de faciliter les démarches techniques des professionnels du secteur.
La STEG précise par ailleurs les délais de réponse attendus pour les demandes d’agrément. Pour les installations dont la puissance n’excède pas 20 kilovolts, l’instruction des dossiers – à la fois sur le plan administratif et technique – ne devra pas excéder quinze jours. Passé ce délai, l’absence de retour sera considérée comme une approbation implicite.
Concernant les projets de plus grande envergure, supérieurs à 20 kV, deux cas de figure se présentent. Si le dossier est accompagné d’un certificat technique émis par un bureau de contrôle accrédité, la STEG limitera son évaluation au circuit en courant alternatif, dans un délai ne dépassant pas trente jours ouvrables. En l’absence de certification, l’analyse portera sur l’ensemble des aspects techniques et pourra s’étendre à soixante jours ouvrables.
Pour éviter les lenteurs bureaucratiques, des réunions techniques régulières seront organisées entre les équipes de la STEG et les installateurs. Ces échanges visent à raccourcir les délais de validation et à lever rapidement les points de blocage.
Quant à l’étape d’installation du compteur et à la mise en route de la station, la STEG s’engage à fixer un rendez-vous en coordination avec les installateurs, dans un délai de trente jours ouvrables suivant la demande. Le paiement des frais de compteur pourra être effectué dès le dépôt de cette demande, indépendamment de l’état d’avancement du chantier. Le compteur devra être posé dans le même délai de trente jours.
Pour assurer un suivi rigoureux, les services techniques, aussi bien au niveau central que régional, surveilleront en continu l’évolution des demandes en cours pour s’assurer du respect strict des délais et des normes en vigueur.
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