
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) espère, grâce à une nouvelle amnistie sociale, reproduire le succès de celle de 2022, qui avait permis de collecter près de 700 millions de dinars.
Cette initiative, qui prévoit la suppression des pénalités de retard, s’étend du 31 octobre 2024 au 31 mars 2025.
Nadia Hadroug Ben Abdallah, directrice du recouvrement à la CNSS, a expliqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que l’objectif est d’encourager les entreprises et promoteurs privés à régulariser leurs dettes.
Lors de l’amnistie sociale de 2022, environ 4 000 entreprises et 17 000 promoteurs privés avaient répondu à l’appel, contribuant ainsi à stabiliser les finances de l’institution.
La mobilisation massive des employeurs est cruciale pour la CNSS, qui fait face à des obligations financières importantes. Chaque mois, l’institution doit verser 563 millions de dinars en pensions de retraite. Elle doit également s’acquitter d’une dette colossale de 2,98 milliards de dinars envers la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM).