Selon la dernière enquête semestrielle de l’Institut National de la Statistique (INS), la confiance des chefs d’entreprise des industries manufacturières en matière d’investissement a connu une amélioration nette au cours du premier semestre 2025, après une période de repli.
Le solde d’opinions relatif à l’évolution globale de l’investissement, qui s’était établi à 13 % au second semestre 2024, est remonté à 17 % sur la période janvier-juin 2025.
Pour les perspectives du second semestre de l’année, les industriels anticipent en effet une forte accélération de l’investissement, le solde d’opinions prospectif passant de 8 % à 18 % pour les six prochains mois.
Au premier semestre, le secteur des industries mécaniques et électriques a enregistré la progression la plus marquée, son solde d’opinion grimpant de 6 % à 22 %. Les industries chimiques ont également connu une nette amélioration, passant de 10 % à 18 %, tout comme le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre, dont le solde a significativement progressé de 3 % à 15 %. À l’inverse, le secteur des industries diverses a subi un net recul, son solde chutant de 29 % à 5 %. Les industries alimentaires et agricoles, ainsi que le textile, l’habillement et le cuir, ont pour leur part fait état d’une relative stabilité, avec des soldes se maintenant respectivement à un niveau élevé (22 %) et autour de 9 %.
Le secteur des industries mécaniques et électriques prévoit également une forte hausse, son solde prospectif passant de 6 % à 23 %. À l’opposé, les industries diverses anticipent un net repli, avec un solde prospectif qui chuterait de 30 % à 9 %, et le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre s’attend à un recul, son solde prospectif passant en territoire négatif à -2 %. Enfin, le secteur du textile, de l’habillement et du cuir table sur une stabilité des investissements pour les mois à venir.
Cette étude s’appuie sur une enquête réalisée en mai 2025 auprès d’un échantillon de 1 030 entreprises du secteur manufacturier. Conformément à la méthodologie établie, les résultats sont présentés sous forme de soldes d’opinions, calculés comme la différence entre la proportion d’entreprises déclarant une hausse et celle indiquant une baisse de leurs investissements. Ces indicateurs sont ensuite corrigés des variations saisonnières afin de mieux refléter les tendances structurelles sous-jacentes, précise l’INS.
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