Le crédit « Premier logement » a été conçu pour faciliter l’accession à la propriété pour les familles à revenu moyen. Il offre un prêt préférentiel couvrant 20 % du coût d’acquisition, remboursable sur sept ans après une période de grâce de cinq ans, avec un taux d’intérêt de 2 %. Pour être éligible, les candidats doivent avoir un salaire brut mensuel compris entre 4,5 et 10 fois le SMIG et disposer d’un autofinancement de 20 %.
Néjib Snoussi, directeur général de l’habitat au ministère de l’Équipement et de l’Habitat, a fait savoir que le programme de crédit « Premier logement », mis en place en 2017, n’a pas rencontré le succès attendu.
Dans une interview accordée à l’Agence TAP, il a précisé que seulement environ 2 800 ménages ont bénéficié de ce programme, qui visait initialement à en aider 6 000.
Il a attribué cet échec principalement à l’augmentation du taux du marché monétaire, rendant l’accès à ce programme plus difficile.
Interrogé sur la possibilité d’augmenter le nombre de bénéficiaires, Snoussi a précisé qu’il est essentiel de revoir d’abord la question du financement bancaire. Il a écarté l’idée de mettre en place de nouvelles mesures pour améliorer l’accès à ce mécanisme, en raison des taux d’intérêt élevés.
