Tunisie : Boost économique pour l’agriculture grâce à un prêt de la BAD de 87 millions de dollars

0
656

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) vient d’approuver un projet de loi portant sur l’approbation d’un accord de prêt.

Ce projet de loi a été voté lors d’une séance plénière au Bardo, avec 84 voix favorables, 2 voix contre et 18 abstentions.

Le montant du prêt, d’un total de 87,100 millions de dollars (environ 267,56 millions de dinars), est accordé par la Banque africaine de développement (BAD) en soutien au projet « Appui au développement inclusif et durable de la filière céréalière » (PADIFIQUE).

Ce prêt sera remboursé sur une période de 24 ans, avec une période de grâce de 4,5 ans et un taux d’intérêt variable, déterminé par la Banque à chaque date de paiement, à partir du 15 juillet 2028.

L’objectif de ce projet est d’accompagner environ 250 000 agriculteurs pour augmenter leur production de blé dur (environ 1,6 million de quintaux), d’orge (environ 1,2 million de quintaux), d’huile végétale (18 000 quintaux) et de fourrage (42 000 quintaux).

Cette initiative contribuera ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et l’autosuffisance du pays.

Le coût total du projet PADIFIC s’élève à 117,521 millions de dollars hors taxes, soit environ 361 millions de dinars. La BAD financera 74 % du coût total du projet, tandis que l’État tunisien contribuera avec 30 421 millions de dollars (environ 26 % du coût) pour couvrir principalement les salaires des cadres impliqués dans la réalisation du projet, ainsi que l’acquisition des équipements logistiques, des moyens de transport et de stockage nécessaires.

Pour atteindre ces objectifs, le projet prévoit de réduire les pertes post-récoltes en construisant un nouveau silo à Djebel Djelloud et en réhabilitant deux silos portuaires à Rades et Bizerte. De plus, il vise à renforcer le transport de céréales par voie ferrée en acquérant 30 nouveaux wagons. Outre les aspects matériels, le PADIFIC a également pour mais de soutenir les capacités des acteurs impliqués dans la filière céréalière, afin de renforcer leur résilience face aux chocs externes et aux changements climatiques.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here