À la fin du mois de novembre 2024, les investissements déclarés dans le secteur industriel ont atteint 2 251,1 millions de dinars (MD), selon le dernier bulletin de conjoncture de l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII).
Il s’agit d’une hausse de 3,7 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Les investissements dans les projets de partenariats et ceux à 100 % étrangers ont connu une augmentation notable de 17,2 %, atteignant respectivement 186,6 MD et 330,2 MD.
De leur côté, les investissements déclarés par des acteurs tunisiens ont légèrement progressé de 0,2 %, s’élevant à 1 734,5 MD.
Le nombre de projets industriels a enregistré une forte hausse de 13 %, totalisant 3 086 projets. Parmi ceux-ci, les projets de nouvelles créations ont connu une augmentation significative de 20,1 %, pour atteindre 2 471 projets.
Les projets initiés par des investisseurs tunisiens ont, quant à eux, augmenté de 16,2 %, avec un total de 2 717 projets.
En termes de répartition géographique, 2 950 projets sont destinés au marché local, soit une hausse de 38,8 %, tandis que 820 projets concernent les zones de développement, enregistrant une progression de 14 %.
Les exportations industrielles pour les 11 premiers mois de 2024 ont totalisé 51 382,9 MD, en hausse de 0,8 % par rapport à 2023. Cette performance concerne plusieurs secteurs, dont les industries agroalimentaires (IAA) avec 6 406,1 MD, les industries mécaniques et électriques (IME) avec 26 458 MD, les industries chimiques (ICH) avec 3 212,6 MD, ainsi que les secteurs du textile et de l’habillement (ITH) et du cuir et des chaussures (ICC) avec 10 475,2 MD.
Les investissements dans le secteur des services ont également connu une progression notable de 46,1 %. Cette hausse se répartit entre les projets tunisiens, qui ont atteint 854,5 MD (+43,6 %), les projets mixtes avec 71,2 MD (+109,4 %), et les projets étrangers qui ont totalisé 66,6 MD (+31,6 %).
Dans le domaine des services liés à l’industrie, les investissements ont atteint 186,4 MD. Ceux-ci se divisent entre le secteur des transports (36,7 %), l’informatique (24,5 %) et d’autres services (38,8 %).
