
Samir Majoul, président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) a plaidé pour un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie.
S’exprimant lors du Forum économique tuniso-algérien, il a souligné que cet accord supprimerait l’ensemble des obstacles douaniers et non tarifaires et établirait un régime de dédouanement réciproque pour les produits nationaux.
Il a défendu l’idée d’un cadre unifié permettant aux entreprises d’investir sans restriction dans les secteurs économiques des deux pays, avec un accès équivalent au financement et la possibilité de circuler, résider, détenir des actifs et réaliser des projets de manière réciproque.
Selon lui, la consolidation de cette approche commune suppose de concentrer les efforts sur des secteurs jugés stratégiques et générateurs de valeur, parmi lesquels l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la santé, l’énergie, les énergies renouvelables, la cybersécurité et l’économie du savoir. Il a également cité plusieurs branches industrielles et de services susceptibles d’alimenter une montée en puissance de la coopération. Les travaux publics, les composants automobiles, le textile et l’habillement, le textile technique, les accessoires textiles, le cuir, la chaussure, le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique ont été présentés comme autant de gisements potentiels de projets conjoints.
Le président de l’UTICA a appelé à une libéralisation intégrale des monnaies tunisienne et algérienne et à un assouplissement des transactions commerciales et touristiques, estimant nécessaire un accord préalable entre banques centrales sur un taux de change unique.
Il a soutenu que cette évolution favoriserait la construction de partenariats associant entreprises tunisiennes, algériennes et africaines.











