
Selon l’Association des médecins tunisiens dans le monde (AMTM), 70 % des médecins tunisiens ont quitté leur pays en raison de mauvaises conditions de travail.
Kaïsser Sassi, porte-parole de l’AMTM, a déclaré lors d’une conférence de presse que la moitié de ces médecins ont été victimes de harcèlement professionnel.
Une étude menée auprès de 393 médecins tunisiens émigrés a également révélé que les autres seraient prêts à revenir en Tunisie si les salaires s’amélioraient.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), plus de 3 300 professionnels de santé ont quitté le pays au cours des cinq dernières années.
Dans ce contexte, l’AMTM a donc appelé le gouvernement à lancer en urgence un dialogue national pour améliorer les conditions de travail dans les hôpitaux publics et mettre fin à cette fuite des cerveaux.
L’association propose trois axes pour ce dialogue national : garantir de bonnes conditions de travail, lutter contre l’agression des médecins et réviser la grille salariale.