Tout sur le complément alimentaire Tunisien contre le Coronavirus

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mounir bezzargua

L’annonce du député de la Coalition Al Karama Seifeddine Makhlouf de la découverte par un chercheur tunisien d’un médicament efficace contre le coronavirus, ce qui aurait permis à l’Etat tunisien d’en tirer des recettes chiffrés en milliards, a suscité une vague de réactions critiques ou moqueuses d’autant que le député a parlé d’un médicament dont on n’a pas entendu parler des expériences cliniques le concernant ni des recherches auxquelles il a été soumis et qui demandent des mois sinon des années.

Le directeur de l’Institut Pasteur de Tunis, Hechmi Louzir a démenti qu’un médicament contre le coronavirus ait été découvert en Tunisie soulignant qu’aucune preuve de l’existence d’un médicament efficace ne soit parvenue à sa connaissance ni dans les publications scientifiques ni dans les rapports. De son côté le docteur Dhaker Lahidheb a exprimé ses craintes quant à l’administration par les médecins d’un tel médicament en l’absence d’essais cliniques alors que ceux-ci réclament des garanties et le passage par des phases multiples.

Complément alimentaire et non un médicament

Nous nous sommes penchés sur ce sujet, avons visité le laboratoire et l’usine de fabrication de ce « complément alimentaire » et rencontré son « inventeur » Mounir Bezzarga qui a affirmé qu’il n’a jamais prétendu avoir inventé un médicament et qu’il parlé d’un complément alimentaire dont les essais ont montré l’efficacité et la capacité à aider à la guérison des patients atteints du covid-19.

Selon lui ce complément alimentaire est le fruit de recherches et d’expériences chimiques suivies d’équations mathématiques qui s’inscrivent dans le cadre des Biomaths et de l’Aromathérapie. Ces recherches il a pu les conduire en sa qualité de docteur es-sciences mathématiques et de directeur général d’une société de produits chimiques et ses études en chimie industrielle publiées et reconnues par les instances européennes spécialisées et documentées dans de nombreuses références. D’ailleurs, nous avons pu prendre connaissance de certaines d’entre elles. Ces recherches et expériences se basent sur des équations mathématiques après l’examen des données chimiques, a-t-il soutenu.

Parlant de son invention, Mounir Bezzarga a indiqué qu’il « ne s’agit pas d’un médicament, mais bien d’un complément alimentaire fabriqué à partir d’une combinaison de particules d’huiles essentielles ». Un tel complément n’est pas soumis à des essais cliniques et il a rempli toutes les conditions dont l’information du ministère de la Santé à travers la direction régionale de la Santé de Ben Arous, et l’obtention d’un certificat de laboratoires tunisiens attestant qu’il est exempt de tout effet négatif ainsi que des encouragements de laboratoires étrangers qui se sont intéressés à la question.

Essais concluants.

Notre interlocuteur a souligné qu’il livré ce complément à plusieurs médecins qui l’ont essayé sur 10 personnes infectées par le coronavirus, et qui ont prouvé son efficacité en vertu d’un test appelé « Loi binomiale ». « Les symptômes de l’infection par le virus ont disparu après la prise de doses précises de ce complément », selon lui.

Bezzarga a souligné l’importance des huiles végétales dans le traitement de la maladie ainsi que de la médecine alternative, de même que l’importance de certains compléments alimentaires dont le zinc, le fer et autres qui sont vendus dans les pharmacies et qui sont conseillés pour prévenir le coronavirus et qui ont eu une large diffusion. Les revues scientifiques ont publié de milliers d’études de docteurs et de comités médicaux à propos des huiles essentielles et leur importance dans le traitement ajoutant que ces huiles sont très chères et proviennent de l’exploitation d’une tonne d’une substance spécifique pour obtenir un kilogramme de l’huile essentielle ou aromatisée (Une tonne d’olive ne donne que 200 kg d’huile par exemple)

Mathématiques et chimie 

Pour revenir à l’invention destinée à prévenir le coronavirus, Mounir Bezzargaa précisé que les huilesutilisées dans le complément alimentaire et leurs sources, on en connait les effets positifs thérapeutiques sur le poumon, les bronches, le nez et le système respiratoire, ce qui a été exploité pour obtenir une solution composée d’un gramme d’une composition comprenant plusieurs huiles. « Un brevet d’invention a été obtenu et le produit a été enregistré en Tunisie et à l’étranger pour que nous ne perdions pas nos droits », a-t-il ajouté en affirmant qu’obtenir un brevet d’invention ne demande pas que la personne concernée soit spécialiste dans le domaine. Il a fait observer que le fait qu’il soit docteur en mathématiques et non un médecin ne l’a pas empêché d’obtenir un brevet d’invention. « De surplus, j’étais l’auteur de plusieurs recherchesenregistrée en Europe dans les domaines de la chimie, de la pharmacologie et d’autres disciplines et les revues scientifiques étrangères peuvent en témoigner », a-t-il ajouté. Il a rappelé que Pasteur lui-même n’était pas médecin au départ mais diplômé de l’Ecole normale supérieure. Du reste l’Institut Pasteur en France se base dans ses recherches essentiellement sur les Biomaths. 

S’agissant des réactions officielles, et médicales de la part de spécialistes en Tunisie, Bezzarga a indiqué que le chercheur doit écouter d’abord, étudier ensuite et donner des résultats de ses recherches. D’ailleurs personne parmi ceux qui ont critiqué ou ont montré un certain scepticisme n’ont posé de questions sur la composition de la solution ni examiné ses effets sur la santé, qu’ils soient positifs ou négatifs.

L’importance de la médecine alternative

Bezzarga a ajouté que l’organisation arabe de la Santé a appelé les pays arabes à se concentrer sur la médecine alternative pour le traitement du coronavirus en attendant les vaccins. De plus de nombreuses études scientifiques ont prouvé le succès et l’efficacité des huiles essentielles contre le Covid et d’autres pathologies et il suffit de se référer aux résultats des huiles pour atténuer l’infection au SRAS 1 et 2. Il convient de souligner aussi que l’Organisation mondiale de la Santé dispose d’un département entier qui s’occupe de la médecine alternative.

 En conclusion Mounir Bezzarga nous a déclaré : « Il importe peu que ce soit un médicament ou un complément alimentaire. Le plus important ce sont ses effets positifs, ses résultats et son rôle dans l’atténuation de la maladie ».  

 Le but de la recherche était essentiellement scientifique et il n’est  pas commercial, comme en témoigne selon lui qu’il ait pris contact avec le ministère de la Santé pour qu’il puisse profiter de cette invention et qu’il ait fait tout son possible depuis l’apparition de la pandémie pour en atténuer la propagation à travers l’aide qu’il a  fournie aux instances de l’Etat  et aux administrations en ce qui a trait à la désinfection chimique à titre gracieux.

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