
La Banque africaine de développement (BAD) vient de dévoiler son dernier rapport, consacré à l’indice de fourniture des services publics (PSDI) en Afrique. L’indice PSDI s’appuie sur une grille multidimensionnelle qui analyse la qualité et l’efficacité des services publics à travers cinq axes majeurs : l’accès à l’énergie et à l’électricité, la souveraineté alimentaire, l’inclusion socioéconomique, l’intégration régionale et le degré d’industrialisation.
8ème en Afrique, la Tunisie a obtenu un score de 53,68. Le pays a obtenu ses meilleurs résultats dans le domaine de l’inclusion socioéconomique avec un score de 68,96. Viennent ensuite la souveraineté alimentaire (55,34), l’intégration régionale (52,35), l’industrialisation (52,35) et enfin, l’énergie et l’électricité (38,32).
Malgré ces performances, les ménages tunisiens restent modérément satisfaits de la qualité des services reçus dans chacun de ces domaines, souligne le rapport. Ce constat nuance une performance globale qui, selon la BAD, demeure en deçà des capacités réelles du pays. Les causes de cette inadéquation sont la faiblesse des investissements, productivité réduite, manque de compétitivité, faible valeur ajoutée dans la production agricole, et accès limité au financement.