La crise du pain en Tunisie persiste, selon Sadok Haboubi, trésorier de la Chambre nationale des boulangers.
S’exprimant sur les ondes d’Express FM, il a souligné que le problème ne réside pas dans le manque d’approvisionnement de farine de blé par l’office des céréales, mais plutôt dans la distribution lente et en quantités insuffisantes aux boulangeries, entravant ainsi leur bon fonctionnement.
« Les boulangers sont contraints de travailler une seule séance et de fermer précocement en raison de l’épuisement rapide des matières premières », a expliqué Haboubi, pointant du doigt cette réalité comme la principale cause des longues files d’attente interminables devant les boulangeries.
En parallèle à ces difficultés d’approvisionnement, les boulangers tunisiens font également face à des problèmes financiers. Haboubi a souligné que l’État n’a toujours pas honoré ses dettes envers la profession, lesquelles s’élèvent à 260 millions de dinars.
« Nous appelons l’État à verser au moins les trois derniers mois de l’année 2022 afin de soulager la situation financière des boulangers », a-t-il ajouté.
Pour aborder ces questions cruciales, une réunion est prévue demain, jeudi 16 novembre, à la Chambre nationale des boulangers. Ces discussions viseront à trouver des solutions aux problèmes d’approvisionnement et de dettes impayées qui pèsent lourdement sur la profession.
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