
Lors de la 4ème Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF 2025), qui se tiendra du 4 au 10 septembre prochain à Alger, l’Algérie mettra en avant le projet de la route transsaharienne.
Cette route, un des neuf grands corridors routiers transafricains, de 10 000 kilomètres, relie Alger à Lagos au Nigeria, traversant six pays (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigeria).
Evoqué pour la première fois en 1962, à l’initiative de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies, ce projet est aujourd’hui quasi prêt avec un taux de réalisation globale dépassant les 90% et est entièrement achevée dans sa section algérienne (2.400 km).
La route transsaharienne dessert un espace de 6 millions de km² où vivent plus de 400 millions de personnes, elle vise à faciliter la circulation des marchandises, des matières premières et des produits agricoles, réduisant les coûts logistiques et offrant aux pays enclavés, en particulier ceux du Sahel, une alternative compétitive aux circuits maritimes ou aériens souvent onéreux, rapporte Algérie Presse Service.
Mis en œuvre par le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), à Alger, ce projet bénéficie de soutiens financiers et institutionnels de l’Union Africaine, de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Islamique de Développement.
L’Algérie en tête de file de ce projet, réitère son engagement en faveur d’une Afrique unie, compétitive et autonome en souhaitant rapprocher les économies du continent.