RMB – « Where to Invest in Africa » : Quelle place occupe la Tunisie ?

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La société de portefeuille de services financiers diversifiés sud-africaine, Rand Merchant Bank (RMB) vient de dévoiler son dernier rapport intitulé « Where to Invest in Africa 2021 ».

« Where to Invest in Africa 2021 » ? 

Ce rapport, dont Entreprises Magazine a eu une copie, est une analyse effectuée grâce à des recherches approfondies d’experts de RMB afin d’évaluer l’impact du covid sur l’attractivité des investissements en Afrique. 

Ainsi, RMB a pu classer 20 pays du continent Africain se basant sur leurs environnements opérationnels.

L’Égypte arrive en 1ère position avec un score de 594 points, suivie par le Maroc et l’Afrique du Sud.

Qu’en est-il pour la Tunisie ?

La Tunisie a été classée à la 17ème position en tant que destination d’investissement en Afrique avec un score de 493 points.

  • Les opportunités :

D’après la RMB, la Tunisie a plusieurs opportunités. En effet, ce rapport souligne que l’économie tunisienne pourra poursuivre son processus de réforme et devrait se redresser d’ici deux à trois ans.

La forte productivité de la main-d’œuvre, sa richesse en ressources naturelles, dont les phosphates et les hydrocarbures, et sa position avantageuse le commerce et les affaires à travers la Méditerranée et l’Afrique contribueront de manières positives à la relance économique.

De plus, la RMB a rappelé que la Tunisie pourrait recevoir un nouveau fonds étendu de la part du FMI.

  • Les risques :

Néanmoins, la Tunisie fait également face à des risques très élevés qui rendront la situation économique encore plus critique. Le rapport souligne notamment que les envois de fonds de la diaspora tunisienne dont dépendent de nombreuses familles, représentent 4,9% du PIB en 2019 et sont en forte baisse.

La situation sociale joue également un grand rôle, particulièrement avec les mouvements de protestation (motivés par l’augmentation du chômage et de la pauvreté ou d’autres revendications, telles que l’accès à l’eau potable, l’emploi, les questions de sécurité, l’éducation et la santé) sont en hausse. 

Les secteurs sont en crise, notamment celui de l’agriculture, qui représente 11 % du PIB ou encore le secteur manufacturier, qui représente 16%, ce qui a entraîné une baisse des exportations, notamment d’agrumes, de dattes et de produits de la mer, des perturbations des chaînes d’approvisionnement et de la baisse de la demande européenne.

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