Ridha Chkoundali : « Davos ne doit pas être une plateforme de négociations pour la Tunisie »

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Le Chef du Gouvernement, Ahmed Hachani, a pris part mardi 16 janvier 2024, au Forum Economique Mondial de Davos, en Suisse. Accompagné de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, et du secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mounir Ben Rejiba, le Chef du Gouvernement participera à cet évènement qui se tiendra jusqu’au jeudi 18 janvier 2024. Ils prendront part aux discussions du Forum, placé cette année sous le thème « Rétablir la confiance ». Le programme du chef du gouvernement comprend plusieurs réunions, notamment des rencontres avec ses homologues et des sessions de travail avec les responsables des institutions financières internationales.

S’exprimant sur les ondes d’Express FM, le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a mis en lumière l’importance du Forum dans la discussion de cinq risques majeurs qui impactent divers secteurs tels que l’environnement, la désinformation et la polarisation sociale.

Cependant, il a exprimé son mécontentement face à la mise en avant des rencontres du chef du gouvernement, Ahmed Hachani, avec la présidente du FMI et les chefs d’État présents au Forum.

Il a souligné que le Forum de Davos ne devrait pas être considéré comme une plateforme de négociations pour la Tunisie, ni comme une opportunité de recherche de financements pour le budget de l’État.

Selon Chkoundali, Davos devrait plutôt être l’occasion de présenter une Tunisie propice à l’investissement étranger.

L’expert a noté l’importance de se préparer en amont pour le Forum de Davos en engageant des réformes économiques appropriées. À défaut, selon lui, la participation n’aurait aucun sens.

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