Jean-Luc Revéreault, représentant de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) en Tunisie, a affirmé que le pays conserve une place centrale dans la stratégie de l’Union européenne. S’exprimant sur les ondes de Mosaïque FM, il a précisé que la Tunisie figure parmi les nations bénéficiant du soutien financier le plus important de l’institution.
Dressant son bilan quinquennal à l’occasion de la fin de son mandat, le 4ème chef du bureau est revenu sur le lancement d’initiatives majeures, représentant un milliard d’euros d’investissements étudiés. Parmi les initiatives financées figurent des projets d’infrastructures stratégiques, comme le Réseau ferroviaire rapide, des aides destinées à la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz, le projet ELMED, l’extension du réseau autoroutier, l’importation de blé et la rénovation d’établissements scolaires. Au total, la BEI a alloué 400 millions d’euros au soutien des PME tunisiennes, ainsi qu’au projet d’élargissement de la route Kasserine-Sfax.
Le représentant de la BEI a reconnu que certains programmes ont subi des retards, notamment en partie à cause de signatures d’accords précipitées, sans analyses préalables suffisantes. L’instabilité politique a également été pointé du doigt par Revéreault qui souligne avoir collaboré avec six gouvernements différents, ce qui a compliqué la gestion de nombreux projets, notamment en raison des obstacles administratifs et logistiques rencontrés.
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