Rentrée : le ministère impose, les parents subissent et les grandes entreprises en profitent

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Rentrée

Depuis quelques jours la digitalisation des procédures d’inscription et de toutes les interactions entre parents et administrations des collèges et lycées fait couler beaucoup d’encre. Les critiques quant au coût et aux contraintes de cette numérisation fusent de toutes parts. Les queues aux bureaux de poste sont interminables et les défaillances techniques se multiplient.

Pour le moment cette initiative du ministère de l’Education ressemble de plus en plus à un échec cuisant et pour les parents d’élèves, il s’agit d’une déception de taille. Néanmoins, de toutes les parties prenantes concernées par cette innovation, certains en profitent et se font beaucoup d’argent.

Cette numérisation des services de l’Education nationale est perçue par les banques et les opérateurs téléphoniques comme un commerce juteux. Un commerce juteux mais limité dans le temps. Pour prendre leurs concurrents de vitesse, les opérateurs téléphoniques et les établissements bancaires se font la course aux partenariats avec le ministère de l’Education et multiplient les offres et les formules qui semblent alléchantes pour des parents et des élèves qui n’ont pas d’autres choix que de se plier aux exigences d’un mode d’inscription qu’ils n’ont pas choisi. C’est le ministère qui l’a imposé, eux ils subissent le supplice de cette rentrée qui promet, et les grandes entreprises bancaires et de télécommunications se remplissent saisissent l’occasion pour se remplir les poches.

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