Mokhtar Lamari, expert en économie et professeur universitaire, s’est exprimé, sur les ondes d’Express FM, sur les négociations entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI).
Il a précisé que le FMI applique certaines politiques qui doivent être absolument respectées. En effet, les prêts accordés par le FMI sont limités à un certain quota selon les pays.
La Tunisie doit ainsi demander un financement exceptionnel à l’instar de l’Argentine qui a obtenu une somme dépassant de 8 fois sa part ordinaire. Dans ce cas, le FMI devra contrôler périodiquement la gestion de ces sommes et interviendra dans les décisions financières du pays.
L’expert a ainsi souligné que la Tunisie devrait être plus transparente concernant l’avancement des négociations avec le FMI, appelant le gouvernement à apportant plus de précisions, surtout que la demande d’un financement exceptionnel pourrait couter très cher à la Tunisie, notamment sur le plan politique.
Par ailleurs, Mokhtar Lamari a fait savoir que si la Tunisie ne parvient pas à conclure un accord avec le FMI, l’Etat pourrait être dans l’incapacité de verser les salaires à l’échéance.
Autre conséquence, la valeur du dinar pourrait chuter de 20% jusqu’à près de 30%.
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