
Avec 6 290 nouvelles immatriculations enregistrées en avril 2025 et un cumul de 18 150 véhicules depuis le début de l’année, le marché a enregistré une progression de 14,24 % par rapport aux 15 887 recensés en 2024.
Le marché global a atteint 26 104 unités sur quatre mois, intégrant les véhicules particuliers, les utilitaires légers et les ré-immatriculations, contre 21 581 à la même période l’année précédente.
Hyundai domine le marché avec 599 véhicules écoulés en avril et 1 849 depuis janvier, captant ainsi 10,19 % de part de marché.
Elle est talonnée par Renault, qui affiche une croissance avec 653 ventes en avril contre seulement 151 en avril 2024, pour un total de 1 666 unités sur quatre mois, soit une progression de 297,61 %. Kia complète le trio de tête avec 1 542 ventes cumulées, suivie de Toyota (1 469) et Fiat (1 456), tous deux profitant d’une nette amélioration par rapport à l’année précédente.
Suzuki, quant à elle, réalise une belle performance avec 687 ventes en avril, culminant à 1 259 sur l’année, pratiquement au même niveau qu’en 2024. Chery, avec 573 véhicules vendus ce mois-ci, double presque ses chiffres par rapport à avril 2024, atteignant 804 unités depuis janvier, tandis que M.G. Motors grimpe à 694, contre 154 unités un an plus tôt.
Les marques européennes comme Peugeot et Dacia semblent en perte de vitesse, respectivement à 667 et 601 unités, bien en deçà de leurs niveaux de 2024. Mahindra (497), Volkswagen (494) et Skoda (368) occupent les positions suivantes, avec des fortunes diverses. Tandis que Volkswagen progresse légèrement, Skoda perd du terrain avec une chute de 11,99 %.
Dans la catégorie des véhicules particuliers, Hyundai conserve sa couronne avec 1 849 unités et 14,16 % de part de marché. Kia suit avec 1 528 unités, malgré une baisse de 14,54 %, alors que Suzuki reste stable. Toyota, de son côté, explose ses chiffres avec une croissance de 205 %, passant de 389 à 1 189 véhicules. Renault signe un retour impressionnant avec 1 158 unités contre seulement 27 un an plus tôt. Chery et M.G. poursuivent leur montée en puissance, tandis que Dacia et Mahindra reculent légèrement. Peugeot s’effondre de 42,96 %, avec seulement 247 unités.
Côté véhicules utilitaires, Fiat domine avec 1 193 unités, représentant 23,45 % du segment, suivi par Isuzu (876) et Citroën (681), qui progresse fortement. Renault, Peugeot et Volkswagen se disputent les parts restantes d’un marché où les écarts se creusent : Peugeot, en particulier, enregistre une baisse de près de 59 %. JAC, Ford, DFSK et Dongfeng tirent leur épingle du jeu, tandis que des marques comme Tata, Opel ou Kia subissent des reculs importants.
Le marché gris – celui des véhicules ré-immatriculés, souvent importés en dehors des circuits officiels – connaît une forte croissance de 39,7%, passant de 5 694 à 7 954 unités, soit 30 % du marché tunisien.
Peugeot et Volkswagen y sont les leaders, avec respectivement 1 202 et 1 194 véhicules, suivis de Mercedes-Benz (846), Citroën (785) et Renault (684).
Du côté des modèles populaires, l’évolution des ventes a progressé de 21,8% passant de 2 374 à 2 892. C’est la Suzuki Celerio qui mène la danse avec 742 unités sur l’année, talonnée par la Renault Kwid (662) et la Hyundai Grand i10 (577). Le Chery Tiggo 1X explose ses ventes avec 543 unités, contre 321 en 2024. La Kia Picanto et la Citroën C3 s’installent également dans le paysage.
En revanche, certains modèles comme la Peugeot 208, la Toyota Yaris ou la Skoda Fabia ont complètement disparu des radars en 2025.
ARTES (Renault, Dacia) revendique 2 267 ventes, Hyundai (Sotudis) suit avec 1 849, tandis que Italcar (Fiat, Isuzu) affiche 1 660 unités. City Cars, distributeur exclusif de Kia, atteint 1 542 véhicules. Toyota (BSB) et Suzuki (CarPro) dépassent les 1 200 unités chacun. Stafim (Peugeot, Citroën, Opel) cumule 1 790 ventes.