
Philippe Errera, directeur chargé des relations internationales du groupe français, Safran, a effectué une visite de travail en Tunisie, lors de laquelle il s’est entretenu avec le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.
A cette occasion, il a présenté un état des lieux des opérations du groupe dans le pays ainsi que ses ambitions pour les prochaines années.
Poids lourd mondial de l’industrie aéronautique, le groupe, envisage de renforcer sa présence en Tunisie en y développant davantage ses activités industrielles et en augmentant le taux d’intégration locale de sa production.
Ces perspectives s’articulent notamment autour de l’innovation technologique, de la recherche appliquée et de la transition écologique, avec un accent particulier mis sur la réduction des émissions de carbone.
Safran, qui opère en Tunisie à travers trois unités de production implantées à Grombalia, Soliman et Dhari, emploie actuellement près de 3 500 personnes, dont quelque 700 ingénieurs. Le groupe y fabrique une large gamme de pièces et d’équipements destinés à l’aviation civile et aux hélicoptères, pour le compte de grands donneurs d’ordre internationaux du secteur aéronautique.
Safran voit d’un œil favorable l’environnement industriel local. Son émissaire n’a pas manqué de saluer « la qualité des ressources humaines » tunisiennes et « la richesse des compétences techniques disponibles », des atouts jugés essentiels pour la réussite des futures expansions.
En retour, Samir Abdelhafidh a réitéré l’engagement de l’État à accompagner les projets de Safran. Il a assuré que les structures publiques d’investissement, en coordination avec les ministères concernés, sont prêtes à faciliter les initiatives du groupe, dans un cadre propice au développement.
Le ministre a également rappelé que l’industrie des composants aéronautiques occupe une place stratégique dans la politique d’investissement du pays. Un secteur en plein essor, qui s’est distingué ces dernières années par des résultats encourageants et des performances exportatrices solides.