Moez Hadidane décortique les défis de la mobilisation des fonds en Tunisie

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Les défis de la mobilisation des fonds tant nationaux qu’étrangers pour les finances publiques tunisiennes sont au cœur des préoccupations, d’après l’analyse de l’expert économique Moez Hadidane.

S’exprimant sur les ondes d’Express FM, il a rappelé que la Loi de finances 2024, fixe un objectif ambitieux de collecte de fonds pour la Tunisie, avec un montant de 16 milliards de dinars à mobiliser à l’étranger et 11 milliards de dinars sur le marché intérieur. Une part notable de ces ressources internes, soit 2,8 milliards de dinars, est destinée à être levée à travers un emprunt obligataire, réparti sur quatre tranches, représentant ainsi 25% des fonds nationaux. La première tranche de cet emprunt, effectuée en février, a surpassé les attentes en récoltant 1 milliard de dinars, dépassant ainsi l’objectif initial de 700 millions de dinars. Moez Hadidane se montre optimiste quant à la réussite de la deuxième tranche, prévue pour le mois prochain, déclarant avec assurance que la somme de 1 milliard de dinars sera aisément mobilisée. Il affirme : « Je pense qu’il n’y aura aucun problème pour atteindre les objectifs fixés pour l’emprunt obligataire ».

Selon l’expert, l’emprunt obligataire, constituant un tiers des ressources internes de l’État, est l’outil financier le plus crucial pour les emprunts nationaux.

Hadidane souligne également que les banques, les compagnies d’assurance et les acteurs du marché boursier, qui représentent entre 70% et 80% de la valeur de l’emprunt, s’éloignent de plus en plus des bons du Trésor. La gestion de leurs portefeuilles les conduit à détenir des obligations souveraines, les orientant ainsi vers l’emprunt obligataire.

 

 

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