
Une réunion de travail récente entre Samir Majoul, président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), et Néji Ghandri, président du Conseil Bancaire et Financier (CBF), a mis en lumière l’urgence de développer et de démocratiser les systèmes de paiement électronique en Tunisie.
Cette rencontre, qui s’est tenue au siège de l’UTICA en présence des membres du bureau exécutif de l’organisation et de représentants du CBF, a souligné la nécessité de proposer aux citoyens des cartes bancaires à des tarifs compétitifs, afin de faciliter les transactions quotidiennes.
Les discussions ont également porté sur la plateforme « TuniChèque », dont les dysfonctionnements actuels freinent son adoption. Les participants ont insisté sur l’importance de résoudre ces problèmes techniques et d’organiser des campagnes de sensibilisation pour en promouvoir l’utilisation. Samir Majoul et Néji Ghandri ont rappelé que le succès de cette plateforme est crucial pour réduire l’usage du cash, qui alimente l’économie informelle.
Par ailleurs, les deux parties ont évoqué la restructuration des entreprises classées par les banques, en s’appuyant sur les résultats de la réévaluation juridique de leurs actifs immobiliers et mobiliers. L’objectif est de faciliter leur accès au financement et de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le développement économique et social du pays.
Enfin, les dirigeants ont insisté sur la nécessité de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME), souvent confrontées à des défis majeurs pour leur pérennité. Ils ont également appelé à renforcer le secteur de l’exportation, à diversifier les sources de revenus nationales et à améliorer la balance commerciale ainsi que la balance des paiements.