L’OCDE présente sa nouvelle étude économique sur la Tunisie

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OCDE

L’Organisation de coopération et de développement économiques, (OCDE) a présenté aujourd’hui, lundi 4 avril 2022, une nouvelle étude économique de la Tunisie. 

Lors d’une conférence de presse avec le ministre tunisien de l’Économie et du Plan, Samir Saïed, Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE, s’est connecté à distance pour présenter les principaux résultats de l’Enquête qui a examiné :

  • L’impact de la crise du COVID-19 sur l’économie et la société tunisiennes,
  • Les retombées de la guerre en Ukraine,
  • Les réponses politiques,
  • Les réformes nécessaires pour surmonter les vulnérabilités économiques et élever le niveau de vie, en particulier face aux nouveaux défis économiques mondiaux. 
  • Les moyens pour améliorer les compétences et opportunités d’emploi afin de surmonter les inadéquations d’emploi et réduire le chômage.

D’après l’OCDE, après avoir accusé une chute historique de 8,8% en 2020, la croissance du PIB devrait se redresser lentement en Tunisie.

L’inflation pourrait quant à elle s’accélérer cette année sous l’effet de l’évolution des prix sur les marchés mondiaux des matières premières.

Les recommandations 

Dans ce contexte, l’OCDE a proposé plusieurs recommandations afin d’observer une certaine stabilité et relance économique.

Parmi elles, l’OCDE a conseillé en priorité d’améliorer l’environnement des entreprises et les politiques du marché du travail, et de remettre les finances publiques sur une trajectoire durable.

Il est impératif, selon l’OCDE de mettre en place des réformes visant à améliorer le climat des affaires, l’enseignement, la formation professionnelle et les politiques actives du marché du travail. 

Pour améliorer la note de crédit, la Tunisie doit réduire sa vulnérabilité financière, garantir la stabilité macroéconomique, menacée par le niveau élevé des déficits budgétaires et de balance des paiements ainsi que de l’encours de la dette, et par la montée de l’inflation. L’OCDE a également fortement déconseillé le financement du « déficit budgétaire par création monétaire ».

« L’accélération des réformes structurelles sera la clé pour que la Tunisie se remette complètement de la récession du COVID-19, surmonte les vulnérabilités économiques et améliore le niveau de vie » a conclu l’organisation.

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