Le temps des techocrates patriotes

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Sur fond d’un remaniement ministériel imminent et très attendu d’étranges noms et candidats présumés circulent sur la toile. C’est notamment le cas de  Aymen  Errais, Neila Benzina, Amina Bouzeguenda Zeghal et Slim Tlatli.

Les portefeuilles en jeu sont la Finance, le commerce, l’Education, et pour finir la coopération. Une remarque en préambule, hormis Slim Tlatli pur produit de la dernière vague des ministres clé à la veille de la chute du général Ben Ali , les noms cité sont ceux de technocrates – patriotes. Un genre humain qui a tant fait défaut à la Tunisie enfantée par le séisme tectonique du 14 janvier.

Les candidats dont on avance les noms sont farouchement anti Enahdha et toutes les formations de la droite radicale. On leur prête plutôt des amitiés assidues avec Nida Tounes, Afek mais aussi la toute nouvelle formation politique de Mehdi Jemaâ, joli programme en perspective. Leur point faible demeure cependant  une indéniable virginité politique immaculée. Les quelques mois passés par Aymen Errais en tant que conseiller économique au sein de l’équipe de Fadhel Abdelkefi  sont insuffisants pour le doter de dents acérés. Amina Bouzeguenda est une brillante intellectuelle pure produit de la CityBank. Elle dirige actuellement Tunis Paris Dauphine et son style n’est pas sans rappeler une certaine Amel Karboul avec une âme moderniste et une envie de reformer l’éducation et l’enseignement. A sa gauche fière allure et charme conquérant se tient Neila Benzina.

Elle dirige d’une main de fer la filiale Tunisie de Business Décision et milite depuis 2011 sur ses deux terrains favoris la société civile et entrepreneuriat.

Nabil ALLANI.

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