Une récente étude stratégique financée par la Banque européenne d’investissement (BEI), vient mettre en lumière l’impact de l’intégration de l’hydrogène vert et des trains à batterie dans les infrastructures ferroviaires tunisiennes.
Selon les conclusions de cette étude, l’adoption de ces technologies émergentes permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de rationaliser les coûts d’exploitation et d’améliorer la qualité des services ferroviaires.
En outre, cela favoriserait une meilleure maîtrise des nouvelles avancées technologiques dans le secteur, tout en contribuant à la réalisation de la souveraineté énergétique grâce à l’utilisation d’énergies produites localement.
La démarche préconisée par cette étude s’inscrit dans la continuité de la feuille de route établie par les autorités tunisiennes pour le développement de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables.
Le ministre du Transport, Rabie Majidi, a appelé à exploiter les réserves foncières disponibles au port de Zarzis en vue d’investir dans le secteur de l’hydrogène vert. Il a souligné l’importance cruciale de cette étude pour définir les orientations futures du transport ferroviaire en Tunisie, mettant en avant l’engagement en faveur de l’utilisation d’énergies propres et renouvelables. Par ailleurs, le ministre a mis en avant la priorité accordée par son département au transport ferroviaire, soulignant son rôle stratégique dans le déplacement des personnes et des marchandises, ainsi que dans la promotion de la connectivité entre les différentes régions économiques du pays.
