La Tunisie a su, jusqu’à présent, éviter le recours à un budget rectificatif cette année, estime Bassem Ennaifer, analyste financier.
S’exprimant sur les ondes de Mosaïque FM, il a expliqué que cela a été rendu possible grâce à une gestion rigoureuse des dépenses, ainsi qu’à une politique de priorisation adoptée par l’État.
Cette approche a pris en compte les capacités financières du pays, ses obligations internationales, le remboursement de la dette et le maintien des compensations.
Ennaifer reste optimiste quant à la poursuite de l’application des politiques budgétaires pour l’année 2024, affirmant qu’aucune difficulté majeure n’est à prévoir d’ici la fin de l’année.
Il a également souligné que les ajustements budgétaires sont essentiellement de nature technique. Ils visent à réajuster certaines prévisions, notamment en ce qui concerne les prix du pétrole, le taux de croissance, ainsi que les montants et proportions des échanges économiques, qu’ils soient internes ou externes.