La Tunisie, parmi les pays d’Afrique comptant le plus de fondatrices de startups

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Disrupt Africa, une plateforme spécialisée dans l’information sur les écosystèmes tech en Afrique vient de publier son rapport « Diversity Dividend: Exploration de l’égalité des genres dans l’écosystème tech africain ».

Les startups dirigées par des femmes en Afrique lèvent plus de 119 millions de dollars

Il en ressort qu’entre le 1er janvier 2022 et le 30 avril 2023, les startups africaines dirigées par des femmes ont réussi à lever un montant cumulé de 119,05 millions de dollars.

Ce montant ne représente que 2,9% du total des levées de fonds réalisées par les jeunes pousses du continent durant cette période, qui s’élève à 4,05 milliards de dollars.

En outre, les startups comptant au moins une femme dans leur équipe fondatrice ont réussi à lever un total de 369,10 millions de dollars.

Parmi les 711 startups ayant levé des fonds au cours de la période de janvier 2022 à avril 2023, 149 d’entre elles (21%) comptent au moins une femme dans leur équipe fondatrice, tandis que 83 (11,7%) sont dirigées par des femmes.

Le paysage de la tech en Afrique est largement dominé par les hommes. Parmi les 2395 startusp tech suivies par Disrupt Africa, seulement 350 d’entre elles (14,6%) ont été fondées ou cofondées par des femmes, tandis que seules 230 (9,6%) sont dirigées par des femmes.

Le rapport révèle que le Nigeria est en tête des pays comptant au moins une femme dans leur équipe fondatrice et qui ont réussi à lever des fonds.

Il est suivi par le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Maroc, le Ghana et la Tunisie.

Aucun pays ne compte plus de 23% de femmes fondatrices dans le domaine de la tech.

Les pays qui enregistrent le plus grand nombre de femmes fondatrices ou cofondatrices sont, par ordre, le Rwanda (22,5%), la Tunisie, le Sénégal, l’Éthiopie et l’Ouganda.

Le rapport révèle également que le secteur des technologies juridiques (legal-tech) compte le plus grand nombre de femmes fondatrices et cofondatrices (26,9%). Il est suivi par la healthtech (22,1%), le recrutement et la gestion des ressources humaines (22%), l’ed-tech (17,8%) et le commerce électronique (17,3%).

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