
Lors d’une visite à l’École supérieure d’économie numérique de La Manouba, le ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, a annoncé une refonte en profondeur du système de financement des start-up tunisiennes.
Cette décision, prise cinq ans après la mise en place de la loi « Start-up Ac », vise à mieux adapter les dispositifs existants aux besoins actuels et futurs de ces jeunes pousses innovantes.
Selon le ministre, il s’agit d’une priorité nationale de renforcer l’écosystème entrepreneurial tunisien. Pour ce faire, le gouvernement compte travailler en étroite collaboration avec les acteurs clés du secteur financier, tels que la Banque centrale de Tunisie. Les nouvelles mesures devraient faciliter l’accès au crédit bancaire pour les startups et encourager l’investissement privé.
Par ailleurs, le ministère s’engage à soutenir le développement des startups à l’international. De nouvelles mesures réglementaires sont en cours d’élaboration pour permettre aux entreprises tunisiennes de participer aux marchés publics et de conquérir de nouveaux débouchés.
Le ministre a également souligné l’importance des pôles technologiques, tels que ceux d’El Ghazala et de La Manouba, qui jouent un rôle crucial dans l’accompagnement des startups. Ces structures offrent aux jeunes entrepreneurs un environnement propice à l’innovation et à la croissance.
L’École supérieure d’économie numérique, qui forme les futurs talents du numérique, a été saluée par le ministre pour son rôle dans la promotion de l’entrepreneuriat. Avec plus de 200 nouveaux étudiants attendus à la rentrée prochaine, l’école confirme son statut de pôle d’excellence en matière d’innovation et de création d’emplois.