
Si le Botswana, Maurice et l’Afrique du Sud dominent le « FM Resilience Index 2025 » en Afrique, la Tunisie s’en sort avec une 75ème place mondiale, intégrant de justesse le Top 10 des économies les plus résilientes du continent.
Publié par l’assureur américain FM, cet indice évalue 130 pays en fonction de leur capacité à faire face aux chocs économiques, climatiques et institutionnels. Il repose sur 18 critères, allant du niveau de corruption au stress hydrique, en passant par l’exposition aux cyberattaques et aux catastrophes naturelles.
Dans ce classement, la Tunisie, 8ème en Afrique, se place derrière l’Égypte (74ème) et le Ghana (72ème), mais devant la Côte d’Ivoire (88ème) et l’Algérie (91ème).
Avec un score global de 54,2, un « macro-score » de 49,2 et un « phsyical score »73,7, cette position reflète des forces certaines – un tissu économique diversifié et une stabilité relative – mais aussi des fragilités persistantes, notamment en matière d’inflation et de risques politiques.
Scores obtenus par la Tunisie :
Catégorie | Rang | Score |
Inflation | 110 | 99,8 |
Education | 91 | 55,3 |
Productivité | 91 | 8,4 |
Risque politique | 102 | 50,5 |
Contrôle de la corruption | 77 | 33,2 |
Logistique | 103 | 21,3 |
Usage Internet | 89 | 70,9 |
Urbanisation | 69 | 79,7 |
Stress hydrique | 119 | 97,5 |
Emission de gaz à effet de serre | 67 | 92,2 |
Intensité énergétique | 76 | 75,7 |
Dépense de santé | 89 | 3,6 |
Cybersécurité | 88 | 74 |
Risque incendie | 65 | 43 |
Risque sismique | 76 | 52 |
Qualité des risques climatiques | 33 | 91 |
Exposition aux changements climatiques | 24 | 93,8 |
Exposition aux risques climatiques | 71 | 22,7 |
A l’échelle continentale, c’est le Botswana qui occupe la 1ère place, suivi de Maurice, et de l’Afrique du Sud, du Rwanda et du Maroc qui clôt ce top 5.
A l’échelle mondiale, le Danemark arrive en 1ère position, suivi du Luxembourg et de la Norvège.
L’étude souligne par ailleurs que les économies les mieux classées sont celles qui parviennent à se remettre plus rapidement des crises. Autrement dit, dans un environnement où les entreprises scrutent chaque facteur de risque avant d’investir, la résilience devient un argument clé pour attirer capitaux et projets.