Mongi Khalifa, membre de la Fédération générale de l’électricité et du gaz, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), avait déclaré que la Tunisie pourrait être sans électricité dès octobre prochain. Il a, dans ce contexte, tiré la sonnette d’alarme concernant la crise que traverse la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), affirmant que ses dettes sont trop élevées.
S’exprimant concernant ces propos, la STEG a déclaré que l’accumulation de ses dettes et des créances non payées par ses clients s’élèvent à 2,8 milliards de dinars.
Pour rappel, le responsable syndical avait, pour sa part, révélé que le montant des factures impayées à la société algérienne Sonatrach s’élève à 143 millions de dinars pour le mois de juillet et 146 millions de dinars pour celui d’août, en plus d’autres factures de divers fournisseurs étrangers dont le montant est estimé à 76 millions d’euros.
Concernant la potentielle pénurie d’électricité en Tunisie, la STEG a affirmé que ses dettes n’impacteront pas le rythme d’approvisionnement du pays en électricité et en gaz naturel et ce malgré la hausse du prix de l’énergie à l’international.