La SNCPA dévoile ses ambitions : Productivité, modernisation et pérennité

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Samia Briki, présidente-directrice générale de la Société Nationale de Cellulose et de Papier Alfa (SNCPA) a révélé que l’entreprise est prête à produire la quantité de papier nécessaire pour l’impression des manuels et cahiers scolaires pour la rentrée 2025-2026.

La quantité estimée de papier à fournir serait d’environ 10.500 tonnes, a-t-elle précisé dans une interview accordée à l’Agence TAP.

La SNCPA avait respecté ses engagements pour l’année scolaire en cours, en livrant, avant la date limite, 5.370 tonnes de papier pour l’impression des manuels scolaires de la rentrée 2024-2025, surpassant ainsi les 4.200 tonnes fournies l’année précédente, souligne Samia Briki.

Concernant les perspectives de la SNCPA, la PDG a exprimé son optimisme quant à l’avenir de l’entreprise. Depuis 2008, la société traverse de graves difficultés techniques et commerciales, principalement liées à l’obsolescence de ses équipements et à l’usure de ses unités de production. Ces problèmes ont conduit à une perte de nombreux marchés, tant au niveau national qu’international. De plus, la société fait face à une lourde dette envers la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), ainsi que plusieurs banques. Dans ce contexte, Samia Briki a souligné que la visite du président de la République en janvier 2024 avait ouvert la voie à de nouvelles perspectives, grâce à la mise à jour de l’étude de réhabilitation de la SNCPA, fondée sur des données précises et réalistes. Cette révision vise à développer l’entreprise et garantir sa pérennité à long terme.

Elle a également évoqué l’importance de l’étude stratégique de restructuration de la SNCPA, un sujet qui a été abordé à plusieurs reprises lors de conseils ministériels, mais qui, à ce jour, n’a pas encore donné lieu à des décisions concrètes. L’étude de réhabilitation prévoit trois axes principaux : l’assainissement financier, l’assainissement social et un investissement massif pour moderniser les trois unités de production de l’usine.

Cette étude stratégique de restructuration a été réalisée en 2013 par un cabinet d’expertise spécialisé, et qu’elle a été soumise à plusieurs gouvernements successifs, sans pour autant être mise en œuvre.

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