La chambre mixte tuniso-égyptienne a tenu une réunion au siège de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, présidée par Mohamed Kooli, vice-président de l’UTICA et par Mohsen Boujbel, président de la partie tunisienne de la chambre mixte et Abdel Halim Naoura, président de la partie égyptienne.
Cherif El Jabli de l’Union des chambres de commerce égyptiennes et de l’Union des industries égyptiennes, Abdessalem El Oued, des membres du bureau de la chambre et plusieurs entrepreneurs tunisiens et égyptiens ont également participé à cette réunion.
Selon un communiqué de l’UTICA, Mohamed Kooli a souligné la nécessité de renforcer les relations économiques entre la Tunisie et l’Égypte aussi bien en termes d’investissements qu’en termes d’échanges commerciaux, et de les développer afin qu’elles reflètent le niveau important des relations entre les deux pays et les deux peuples.
Il a également affirmé que la réalisation de cet objectif nécessite d’assurer la libre circulation des personnes en général et des hommes d’affaires en particulier et d’offrir un climat propice aux investissements directs, que ce soit en Tunisie ou en Égypte.
Pour sa part, Abdel Alim Naouara a indiqué qu’il faut œuvrer en commun pour redynamiser les activités des fédérations de commerce et des chambres de commerce afin de promouvoir un climat commun des affaires et de rétablir le volume des échanges commerciaux et des investissements au niveau qu’il a connu en 2010 (70 millions de dollars).
Il a expliqué que la Tunisie et l’Égypte disposent d’importants potentiels qui n’ont pas été exploités comme le potentiel touristique et la création d’une ligne maritime directe pour transporter les marchandises, ainsi que la facilitation des échanges commerciaux, l’exonération des exportations des redevances en plus de la création de projets conjoints dans divers domaines tels que les industries chimiques, pharmaceutiques et les industries agro-alimentaires ainsi que la création de banques mixtes tuniso-égyptiennes.
Mohsen Boujbel a souligné l’importance de promouvoir et de faire connaitre les atouts économiques de la Tunisie et de l’Égypte, qui ont de grands potentiels, appelant à la nécessité de s’ouvrir sur les marchés étrangers et d’activer les accords qui garantissent la présence sur le marché africain, tels que l’accord de la Communauté du Marché de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et l’accord ZLECAF.
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