D’après une récente étude publiée par le FMI, les efforts fournis par l’Etat tunisien en termes de pression fiscale exercée sur la population n’ont pas produit leurs effets escomptés. Ce phénomène est dû à l’augmentation des subventions relatives aux hydrocarbures en raison de la hausse du prix de ces dernières sur les marchés internationaux.
Les pays de la région MENA, y compris la Tunisie, doivent se focaliser davantage sur une meilleure gestion et administration des investissements publics. Le renforcement des pratiques et procédés liés à la bonne gouvernance et l’évaluation des projets réalisés est également exigé à ce niveau.
Les résultats de cette étude démontrent que la Tunisie est appelée à déployer d’urgence des efforts supplémentaires pour limiter l’endettement. Dans le cas contraire elle sera obligée d’accentuer la pression fiscale sur sa population et d’orienter les fonds alloués à la croissance et à l’investissement à destination du remboursement de sa dette.
Le pays devra ainsi s’orienter vers la réforme de son système des subventions et la maîtrise de sa masse salariale, ainsi que vers la concentration de ses dépenses dans le domaine social et l’investissement davantage dans l’éducation, la santé et la sécurité sociale. Selon cette étude, l’orientation des dépenses réservées aux subventions vers l’investissement productif permettrait au pays de gagner deux points au niveau de sa croissance annuelle.
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