Après la fermeture forcée du champ d’al-Fil, la suspension de la production sur les champs d’Abou Al-Tifl, al-Intissar et al-Nakhla, la Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé la suspension des opérations sur deux sites pétroliers majeurs, le terminal de Zouetina et le champ d’al-Charara.
La fermeture de Zouetina, l’un des quatre terminaux pétroliers de la région dite du « Croissant pétrolier » à l’est, prive la Libye de l’exportation de près d’un quart de sa production.
Ces fermetures et arrêts de production ont été décrétées après une série de protestations aux abords des champs et terminaux pétroliers.
En effet, la NOC s’est vue contrainte de déclarer l’état de force majeure sur le port pétrolier de Zouetina, ainsi que sur tous les champs et usines associés à ce port « jusqu’à nouvel ordre ».
La Compagnie a par ailleurs déploré « le début d’une douloureuse vague de fermetures d’installations pétrolières, alors que les prix du pétrole et du gaz flambent sur les marchés internationaux ».
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