La FAO lance FEMBIOTEC pour renforcer le rôle des femmes rurales dans l’agriculture biologique en Tunisie

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L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé le lancement de sa plateforme « FEMBIOTEC ».

Conçue pour centraliser et faciliter l’accès à l’information afin de renforcer les capacités économiques et techniques des actrices et acteurs de l’agriculture biologique en Tunisie, cette plateforme offre également un accès direct à des contenus spécialisés, en particulier au bénéfice des femmes rurales. Elle a été développée pour améliorer l’accès à l’information technique, aux dispositifs de formation, aux opportunités commerciales et aux réseaux professionnels liés à l’agriculture biologique.

Sa conception repose sur une approche participative articulée autour du recensement des besoins exprimés par les femmes en milieu rural, de l’élaboration collective des contenus et des fonctionnalités, ainsi que de l’intégration d’outils numériques adaptés aux réalités locales.

L’organisation onusienne a indiqué qu’elle poursuivra son appui technique pour accompagner le déploiement de FEMBIOTEC, en coordination avec les partenaires institutionnels concernés. Les travaux à venir porteront notamment sur le suivi de l’usage de la plateforme, l’ajustement continu des contenus et l’identification de complémentarités avec d’autres programmes dédiés au développement rural durable en Tunisie.

Le lancement et la présentation officielle s’est déroulée à Tabarka en présence d’environ 70 personnes, comprenant des agricultrices ainsi que des représentants d’organismes publics nationaux, dont la Direction générale de l’agriculture biologique, le Centre technique de l’agriculture biologique, le Bureau d’appui à la femme en milieu rural et l’Agence de vulgarisation et de formation agricoles.

Les discussions engagées avec les participantes et participants ont porté sur les évolutions envisagées pour FEMBIOTEC, notamment l’enrichissement progressif des ressources disponibles, le renforcement des compétences des utilisatrices, l’extension géographique et sectorielle de la plateforme, ainsi que les interactions possibles avec des initiatives nationales et internationales en lien avec l’agroécologie et la biodiversité.

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