Le Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale a donné son feu vert à un projet de 100 millions de dollars, soit environ 316 millions de dinars.
Baptisé « Renforcement de l’Enseignement Supérieur Pour l’Innovation, la Résilience et l’Employabilité » (RESPIRE), ce projet est destiné à renforcer l’employabilité des étudiants tunisiens et à améliorer la qualité ainsi que la gouvernance de l’enseignement supérieur et des institutions de recherche scientifique en Tunisie.
Cette initiative vise à accréditer 85 programmes et à soutenir au moins 145 000 étudiants et enseignants d’ici 2030.
Il s’articule autour de deux axes principaux. Le premier vise à moderniser les programmes d’études dans les secteurs porteurs, en renforçant leur qualité, leur pertinence et leur accessibilité. Il prévoit également la rénovation des campus et le développement de partenariats avec les employeurs, dans l’optique d’optimiser l’insertion professionnelle des diplômés.
Le second volet du projet se concentre sur l’amélioration de la gouvernance des universités, à travers la modernisation des systèmes, la transformation numérique et le renforcement des mécanismes d’assurance qualité.
Ces mesures doivent poser les bases d’une gestion plus efficace et durable des établissements d’enseignement supérieur.
Le projet RESPIRE entend répondre à ces enjeux en s’adaptant aux grandes tendances mondiales, telles que la digitalisation et le changement climatique. Pour cela, il prévoit d’investir durablement dans des domaines clés comme la transition écologique, les technologies numériques et l’éducation à la santé.
RESPIRE s’inscrit dans la continuité du Projet d’enseignement supérieur pour l’employabilité (PromESsE), qui a déjà permis, à son achèvement prévu fin 2024, de bénéficier à plus de 22 000 étudiants. Ce dernier a introduit de nouveaux programmes diplômants, des certifications et des centres de carrière, tout en obtenant des accréditations internationales pour quatre écoles de médecine et d’ingénierie.
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