Le président de la République, Kais Saïed a rencontré Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres italien, Ursula Van Der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Mark Rutte, Premier ministre néerlandais.
S’exprimant lors de sa rencontre avec ces dignitaires internationaux, il a déclaré que les négociations avec le président monétaire international (FMI) ne devraient pas être imposées sous forme de conditions strictes.
Il a averti que les approches conventionnelles ne feraient qu’aggraver la crise sociale, avec des conséquences négatives pour la Tunisie et la région dans son ensemble.
Le président de la République a également évoqué la question des fonds détournés, soit que la Tunisie n’a pas encore récupéré les avoirs pillés avant et après 2011, en plus des crédits détournés.
Selon lui, les solutions à la situation en Tunisie doivent émaner de la volonté du peuple tunisien lui-même.
Il a affirmé que la Tunisie n’était pas un dossier international, mais une question purement nationale, et que la solution devait être trouvée sur cette base, en collaboration avec les partenaires.
En ce qui concerne la question de la migration, le président a appelé une approche réaliste et collective.
Il a souligné l’importance de traiter humainement les migrants en situation irrégulière, ajoutant que la Tunisie était devenue une destination plutôt qu’un simple point de transit. Il a insisté sur la nécessité que le séjour des migrants soit régulier et que tout le monde respecte le pays et ses lois.
Abordant la question des investissements européens en Tunisie, le chef de l’État a limité que seule la stabilité politique, la paix sociale et l’éradication de la corruption pouvant les rendre fructueux.
Il a mis en avant la nécessité de créer les conditions propices à l’investissement en éliminant les réseaux de corruption et les lobbies.
