Georges Ghorra, représentant résident de la Société financière internationale (IFC), a fait savoir que l’IFC s’est récemment penchée sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour évaluer la durabilité et l’impact éthique des investissements dans les entreprises et les secteurs économiques.
S’exprimant sur les ondes d’Express FM, le responsable a précisé que les chefs d’entreprise tunisiens font preuve d’un optimisme croissant face à la conjoncture économique difficile.
Bien que le volume des investissements n’ait pas augmenté de manière significative, l’IFC a progressé de deux degrés en ce qui concerne l’assistance technique, a souligné le représentant.
Interrogé par le journaliste Wassim Ben Larbi, il a souligné que le rôle clé de l’IFC ne se limite pas au financement, mais vise également à établir des bases solides pour la réussite des investissements. Malgré la conjoncture économique difficile des deux dernières années en Tunisie, l’IFC a concentré ses efforts sur la préparation des entreprises, afin de renforcer la confiance des chefs d’entreprise et de les aider à investir.
Par ailleurs, il a noté que les entreprises se préparent à accueillir de nouveaux investissements dans le pays. Les recherches requises se concentrent principalement sur l’optimisation des ressources et l’amélioration des pratiques de gestion.
Un exemple concret est le secteur pharmaceutique, où l’accent est mis sur l’utilisation de produits respectueux de l’environnement et à faible coût.
En ce qui concerne les petites entreprises et les startups, l’IFC a travaillé de manière indirecte avec ces sociétés par le biais des Start-up Support Organizations (SSO).
Ghorra a souligné que la Tunisie a enregistré le meilleur taux de réussite en matière de startups parmi les pays d’Afrique et du Moyen-Orient où l’IFC a mené des expériences.
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