Henley & Partners : L’Afrique, un continent en plein essor avec une croissance continue du nombre de milliardaires

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Le cabinet londonien Henley & Partners vient de dévoiler les résultats de son dernier rapport dont les données sont tirées de la 9ème édition de l’Africa Wealth Report 2024, offrant ainsi un aperçu détaillé de la répartition de la richesse sur le continent africain.

En Afrique, il y a actuellement 135 200 personnes fortunées, avec une richesse investissable d’au moins 1 million de dollars. Parmi elles, on compte 342 centimillionnaires et 21 milliardaires.

Les principaux marchés africains de la richesse sont « Les big 5 », à savoir : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigéria, le Kenya et le Maroc. Ces cinq pays abritent à eux seuls 56% des millionnaires du continent et plus de 90% de ses milliardaires.

L’Afrique du Sud tire son épingle du jeu avec 37 400 millionnaires, 102 centimillionnaires et 5 milliardaires, suivie de l’Égypte avec 15 600 millionnaires et du Nigéria avec 8 200 personnes fortunées. Le Kenya, le Maroc, l’île Maurice, l’Algérie, le Ghana, l’Éthiopie et la Namibie font également partie des dix pays les plus riches du continent.

En ce qui concerne les villes, Johannesburg est la ville la plus riche du continent avec 12 300 millionnaires, suivie de près par Le Cap avec 7 400 millionnaires. Le Caire, Nairobi et Lagos sont également des pôles urbains importants en termes de richesse en Afrique.

Selon les prévisions de Henley & Partners, plusieurs villes devraient connaître une croissance significative du nombre de millionnaires au cours de la prochaine décennie. Le Cap et sa côte des baleines, Kigali, Windhoek, Swakopmund, Nairobi, Tanger et Marrakech devraient tous enregistrer une augmentation de plus de 85% de leur nombre de millionnaires.

Cependant, malgré cette croissance de la richesse, la dépréciation des devises et la faible performance des marchés boursiers ont eu un impact significatif sur la valeur de la richesse en Afrique par rapport aux indices mondiaux. Les autres devises africaines ont également enregistré de mauvaises performances au cours de la dernière décennie, avec des dépréciations importantes au Nigéria, en Égypte, en Angola et en Zambie.

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